
L’ASC souligne la contribution de l’aquaculture responsable aux ODD lors du Forum multipartite de l’ONU
septembre 26, 2023
Bertrand Charron, directeur des études de marché de l’Aquaculture Stewardship Council (ASC), s’est exprimé lors du 8eForum annuel multipartite des Nations unies sur la science, la technologie et l’innovation (STI) pour les objectifs de développement durable (ODD), qui s’est tenu au siège des Nations unies à New York, aux États-Unis, hier, le 3 mai.
Le forum STI facilite les discussions sur la coopération en matière de science, de technologie et d’innovation à l’appui des objectifs du Millénaire pour le développement. S’exprimant en tant que partie prenante au nom d’ASC et de Certification and Ratings Collaboration (CRC), M. Charron a souligné l’importance de l’aquaculture responsable dans la réalisation des ODD, en particulier dans la recherche de solutions intégrées pour progresser dans les ODD 6 (Eau propre et assainissement), 7 (Énergie abordable et propre) et 9 (Industrie, innovation et infrastructure).

« C’est une excellente occasion de souligner le rôle de l’élevage responsable et transparent des fermes aquacoles dans la résolution des problèmes mondiaux et, en même temps, de démontrer comment notre travail à l’ASC contribue de manière quantifiable à la réalisation des ODD grâce à une méthodologie vérifiable et solide », a déclaré M. Charron.
En décembre 2022, l’ASC a publié un rapport quantitatif qui examine comment l’aquaculture responsable peut contribuer aux 17 ODD de l’ONU et aux 169 cibles qu’ils contiennent. Nos conclusions montrent qu’à l’échelle mondiale, l’ASC aborde les cibles des 17 ODD et que plus de 80 % d’entre elles sont considérées comme bien ou très bien prises en compte.
Pour lire le résumé de la déclaration de l’ASC lors du forum, vous pouvez regarder cette vidéo ou lire le résumé ci-dessous :
L’Aquaculture Stewardship Council (ASC) et la Certification and Ratings Collaboration (CRC) soutiennent des systèmes de durabilité ambitieux et cherchent, avec leurs partenaires, à relever les défis les plus pressants du monde.
Collectivement, nous proposons des solutions évolutives, crédibles et efficaces dont les effets peuvent être démontrés. Notre travail vise à garantir que davantage de producteurs de produits de la mer adoptent une voie claire vers la durabilité. L’ASC est le premier programme mondial de certification des fermes aquacoles.
Cependant, les données crédibles sur la durabilité, garanties par des tiers et accessibles au public, sont rares au niveau des pays et des secteurs d’activité… Et ce manque pourrait entraver le suivi et la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Les référentiels volontaires de durabilité axés sur l’impact, élaborées par les membres de l’Alliance internationale pour l’accréditation et l’étiquetage social et environnemental (ISEAL) qui respectent le code, jouent également un rôle essentiel en apportant des solutions à ces lacunes : elles permettent aux petits et grands producteurs de faire des déclarations pertinentes et étayées sur le marché. Ils permettent également aux consommateurs du monde entier de prendre des décisions d’achat durables et éthiques en connaissance de cause.
Pour trouver des solutions intégrées permettant de progresser dans tous les ODD, y compris les ODD 6, 7 et 9 – de manière globale et spécifique au niveau des objectifs – nous nous engageons à une amélioration continue, à la transparence, à l’engagement de multiples parties prenantes (y compris les populations indigènes) et à une rigueur fondée sur la science.
Nous nous engageons à collaborer avec le monde universitaire en exploitant une méthodologie inédite pour une étude quantitative des performances des ODD au niveau des 169 cibles. Et pour favoriser l’innovation scientifique… partager avec les chercheurs de vastes quantités de données géospatiales et de performance, alignées sur les ODD et vérifiées de manière indépendante.
Nous avons l’intention d’intensifier l’industrialisation durable, d’aider à fournir l’assurance des données ODD et ESG dont nous avons tant besoin… et donc d’aider à prévenir le « ODD-washing » à l’horizon 2030.